Je suis trop gentil / gentille

Je suis trop gentil(le) et ça me dessert ! (1)

On vous a déjà dit que vous êtes trop gentil(le) ? Alors cet article va vous aider à changer d’attitude et à adopter un fonctionnement valorisant et gagnant…

 

Introduction

Si je ne me (re)connais pas, je ne suis pas forcément fidèle à ce que je suis, à mes propres valeurs.

Et finalement, qu’importe ? Quel est l’intérêt d’être soi-même, à l’heure de l’image, de la surenchère, de l’apparence et de la performance ?

A priori, aucun pour réussir à atteindre ses buts.

Et pourtant ! Il est indéniable que les personnes ayant atteint le plus aisément leurs objectifs de vie, que celles qui ont davantage performé dans leur domaine, se sont très souvent démarquées par leur singularité, liée à une personnalité forte.

Alors, comment parvenir à se démarquer via l’unicité ? Comment réussir à développer une réelle force interne ? Comment lâcher prise avec certaines pensées limitantes pour mieux rayonner et attirer ? Comment parvenir à (se) renforcer aux yeux de tous sans (se) soumettre au regard de l’autre ? Comment exploiter pleinement son potentiel ? Comment ne plus être trop gentil(le) ?

En bref : comment atteindre ses objectifs et réussir, en étant tout simplement « la meilleure version de soi-même » ?

 

De l’unicité

Pensez à Churchill, à Audiard, à Xavier Niel, à Lino Ventura, à Picasso, à Simone Weil, à Margaret Thatcher et tant d’autres. Ou, tout simplement et plus proches de vous, à des personnes de votre entourage qui ont « réussi » selon vos critères. Tous et toutes ont affiché une ligne de conduite forte, un caractère « stable » ; et donc une solide affirmation de leur identité via leur personnalité.

L’ancrage personnel est en effet indispensable à toute cohérence de schéma qui se veut à la fois moteur et porteur. Seule la prise en compte de Soi, dans son intégrité, permet d’offrir une possibilité de réflexion productive. Car la confiance en ses propres valeurs, mais également la reconnaissance de ses faiblesses, s’avèrent nécessaires à tout développement, toutes performances, satisfactions, sérénité et réussites.

Cette affirmation identitaire peut parfois entraîner de profondes remises en question ; mais en aucun cas nous ne devons devenir l’identité des autres et de « la masse ». Exister « positivement », c’est aussi pouvoir et savoir quand et comment se démarquer. Les gens vous estimeront et vous suivront en grande partie pour votre charisme, votre intelligence et vos idées. Ils croiront en vous et vous respecteront parce que vous les respectez tout en dégageant une réelle personnalité ; que vous êtes libre d’exercer votre sens critique, que vous avez vos propres convictions, et êtes capable de vous y tenir tant qu’elles vous semblent cohérentes.

A contrario, et malgré ce que beaucoup tendent à penser, vouloir se faire aimer de tous n’est ni porteur ni gagnant. Manque de personnalité et de charisme s’additionnent alors, qui détournent les regards et aboutissent la plupart du temps à n’intéresser plus personne…

 

Perte d’affirmation et schémas internes

La peur de déplaire par l’affirmation de soi, et donc possiblement la démarcation, est une peur très fréquente sur laquelle il peut s’avérer important de travailler.

Car de cette crainte peuvent naître, entre autres, des comportements avilissants :

– un véritable trouble ainsi qu’une déficience de la personnalité ;

– une nécessité d’approbation omniprésente, qui engendre progressivement une aliénation de l’identité, voire une totale dépendance à l’affect.

La notion de jugement disparaît ici au profit d’une dépendance affective totalement délétère. Il existe différents schémas internes qui peuvent pousser quelqu’un à agir en s’annihilant. Le plus souvent, ces résultantes actuelles sont inhérentes au passé vécu.

C’est par exemple le cas de personnes qui ont subi de forts traumatismes de rejet. Et ces blessures ont davantage d’impact encore lorsqu’elles ont été subies dans l’enfance ; car elles sont plus anciennes, et intégrées comme « logiques » donc inévitables dans le subconscient.

 

Un exemple : la blessure de rejet

Les traumas dits « de l’abandon » engendrent une grande dépréciation de soi, et une déficience de confiance interne. C’est pourquoi ils induisent inévitablement une avidité de reconnaissance et d’approbation, voire d’amour des autres.

Il n’est pas rare de retrouver ce schéma interne et comportemental chez des personnes très exigeantes. Elles s’attachent à ce que tout soit parfait, réglé, et ne se donnent pas de droit à l’erreur. Inconsciemment guidées par la volonté d’être irremplaçables, elles acceptent très difficilement d’être faillibles et de ce fait « décevantes » (à leurs yeux). Elles redoutent de pouvoir être délaissées ou « abandonnées ». Elles endossent la responsabilité de rejet, sans prendre en considération la personnalité et la responsabilité des autres.

Ce schéma de conduite peut s’avérer très porteur. Car il induit une grande maîtrise de soi-même et de ce qui est entrepris. Il engendre donc parfois des réussites brillantes, revendiquées comme une « revanche sur le passé ». En résumé, une envie de prouver au monde entier, et à soi-même, qu’on « vaut » quelque chose… Cependant reste le revers de la médaille, à savoir la possibilité d’un avilissement ainsi qu’une usure interne, nés de cette volonté de maitrise et de perfection absolues.

Car certaines personnes souhaitent plaire à l’extrême. Le sens critique et la personnalité s’effacent alors insidieusement, puisque tout jugement personnel dépend de celui de l’Autre. Par ailleurs, la recherche constante de l’approbation engendre généralement une volonté de perfection envers soi-même. C’est particulièrement épuisant et très souvent pesant. Et de cette propre norme de perfection découle souvent la même attente envers les autres, qui s’avère la plupart du temps insatisfaisante.

 

Conclusion

Tout effacement radical au profit de l’acceptation ne semble donc ni porteur ni favorable à l’épanouissement et à la réussite.

Ce que nous avons étudié est un exemple fréquent de comportement. Mais il existe parmi beaucoup d’autres, que des ancrages internes et inconscients peuvent amener à adopter.

Car notre mental étant le siège de nos actions, nous influençons par nos schémas de croyances une très grande majorité des événements que nous vivons. Et nous avons ainsi une entière responsabilité dans la plupart de nos réussites, tout comme de nos échecs.

A l’état proactif, nous pouvons donc choisir de subir ou de maîtriser…

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