La dépendance affective en 20 lignes seulement…

Un ressenti simple : le vide et l’obsession de la dépendance affective

Lorsqu’on ne s’aime pas assez soi-même, on a besoin de se remplir de l’amour des autres. Et  surtout : DE L’AUTRE qu’on aime « plus que tout ». C’est là le terreau de la dépendance affective.

Alors, pour éviter que la relation existante connaissance des heurts, ne soit pas « toujours au top », que le train déraille ou ne s’arrête, on est prêt à tout supporter. On en vient à tout pardonner, à s’oublier totalement. Ceci pour conserver notre zone de confort -pourtant par moments tellement insupportable- qui est le simple fait d’être « à deux ».

La dépendance affective nous amène à revivre trop souvent les mêmes schémas. Et notamment celui de la trahison acceptée ou de la séparation vécue ou redoutée.

Pour retrouver l’autre, pour récupérer son ex, on accepte n’importe quoi. Comme par exemple le fait de passer de position de « couple » à celle de « plan sexe occasionnel ».

C’est ainsi qu’on peut continuer de coucher avec quelqu’un pendant des années encore. Se disant qu’on va le récupérer, se raccrochant au néant, à la poussière de la solitude et du vide. Cherchant obstinément la face obscure des choses, fuyant la facilité, et se réfugiant dans l’impensable. Des années au cours desquelles on vit persuadé de deux choses. Qu’il/elle était le seul que l’on pourrait jamais aimer. Qu’on finirait par être de nouveau ensemble.

Jusqu’au jour où on tombe amoureux d’un(e) autre.

L’obsession n’a pas disparu pour autant : seul a changé le nom qu’on lui donnait.

Il faut avoir travaillé dur sur soi-même, se respecter et se suffire pleinement, pour pouvoir faire de cette obsession des cendres porteuses. Celles d’une véritable renaissance. Se libérer. Accéder à un épanouissement personnel, amoureux, simple, serein.

Parfois, le simple fait de lire des lignes et de s’y retrouver peut suffire à provoquer le début d’un mini déclic. Une étincelle, qu’un jour on réussit enfin à ne plus éteindre. 

Vous avez ce potentiel en vous, car soyez convaincu d’une chose : vos seules limites sont celles que vous vous imposez !