Au début d’une relation, il faut éviter trop de faux pas. Pour donner la chance à une relation de se développer, il faut agir comme vous aimeriez que l’autre fasse avec vous. Et sans vous emballer ni vous oublier.
Il ne s’agit pas de stratégies, mais bien d’évidences qu’il est bon de rappeler 😉 Car il est toujours plus porteur d’être vous-même, plutôt que de jouer un rôle en début de relation. C’est même indispensable.
Mais attention tout de même à ne pas accumuler les faux-pas … Car l’autre pourrait fuir et ne pas prendre le temps de découvrir votre vraie personnalité et la personne géniale que vous êtes !
Cet article est valable pour les hommes comme pour les femmes, car chacun pourra certainement s’y retrouver…
1. La dépendance affective
Vous le savez, la dépendance affective est très répandue. C’est un mélange d’insécurité permanent, d’étouffement de l’autre, etc… Ce n’est pas par hasard que je communique beaucoup sur ce domaine ; vous êtes très nombreuses (et nombreux) à me contacter pour me demander de les aider à « prendre du recul ».
Je ne vais pas reparler précisément de la dépendance, vous avez beaucoup d’articles à ce sujet dans le blog, et vous pouvez également prendre rendez-vous si vous en ressentez le besoin ou que vous avez des questions particulières.
Mais je vais déjà vous donner une ligne simple, courte et directrice, que vous pouvez garder en tête :
> Si vous avez « besoin » de l’autre (au sens fort du terme) = c’est de la dépendance.
> Si ce n’est pas un besoin, c’est un « bien-être ». C’est du bonheur qu’il faut savoir apprécier. Et là, il n’y a pas de « manque » comme dans une addiction (au sens fort du terme). On reste dans l’équilibre. On se respecte et on n’étouffe pas l’autre.
2. Les messages
Rappelez-vous dans les premiers temps que « trop de messages tuent l’élan et le désir ». Eh oui : on croit tisser un lien très fort, mais en fait on tue en parallèle la notion de manque…
Donc réfrénez vos élans ; il faut essayer d’être en adéquation avec l’autre. Et trop s’attacher dès le départ à quelqu’un qu’on connaît à peine peut lui faire très « peur ». Donc tempérez les messages, et envoyez principalement des messages « utiles » et « réfléchis ». Pas des messages de manque récurrent, ou des messages de doute…
Une amie me disait il y a quelques jours qu’ « on peut tomber amoureux au bout de 3 mois, 3 semaines ou 1 heure, il n’y a pas de règle pour ça ». Je suis tout à fait d’accord avec elle. Mais il ne faut pas en oublier pour autant de prendre l’autre en considération. Et donc également ses craintes, et son rythme… Sans oublier le fait qu’il ne vous connaît pas encore vraiment !
Si vous l’inondez de témoignages de sentiments dès le départ, vous risquez de passer pour une personne qui « s’accroche » et qui a peu confiance en elle et en ce qu’elle vaut ! Ça perd beaucoup de son charme !
3. Arrêter de vouloir acheter l’autre !
Je vais résumer rapidement ma pensée, et j’espère être claire. On nous aime pour ce qu’on est, et non pas (voire surtout pas) pour ce qu’on donne. Donc soyez vrai(e) !
Les cadeaux multipliés ne servent à rien. Mieux vaut une petite pensée sympa et très personnelle de temps en temps, que des achats « qui achètent ».
Je pense que le don doit être tourné vers l’autre ; pas vers ce que vous en attendez en retour et donc certainement pas vers vous ! Ayez confiance en vous, en ce que vous êtes. Ce sera bien plus fort et authentique…
4. L’engagement trop rapide
Prenez le temps de vous arrêter. Faites le point sur vos débuts d’anciennes relations et essayez d’y voir clair… Et regardez aussi autour de vous.
Souvent, les couples qui fonctionnent sont ceux qui ne peuvent pas beaucoup se voir beaucoup au départ. Parfois même, ces couples ont/avaient un empêchement pour être « ensemble » (la distance ; une situation pas encore très bien clarifiée d’un des 2 côtés, …).
Alors bien sûr, il y a des personnes qui ont envie de s’engager « rapidement » au début d’une relation. Elles recherchent activement un(e) partenaire qui leur correspond. Elles n’ont plus de « deuil » à faire et veulent reconstruire. Elles souhaitent une nouvelle vie « de couple » (à définir ensuite ensemble) et avanceront à grands pas. Mais elles aussi peuvent être effrayées par une trop grande rapidité.
Si votre relation doit marcher, elle marchera. Si l’un des 2 recule, c’est qu’il a besoin de temps et de réfléchir. Et si l’un des 2 s’en va et ne revient pas avec des sentiments forts, c’est que ça n’aurait pas fonctionné.
Car quelqu’un qui a rencontré une personne qui lui correspond a bien sûr le droit de douter, de prendre son temps, de ne pas vouloir aller trop vite. Mais dans 99% des cas, on sait au bout de quelques mois dans quelle direction on veut aller.
Et si une personne vous dit qu’elle ne veut pas s‘engager : croyez-la, et n’attendez pas de revirement de sa part. Il faut arrêter de projeter sur l’autre ses propres désirs.
Il y a bien sûr des cas particuliers, que vous pouvez évoquer dans le groupe Facebook « Un café avec Laura », ou en nous écrivant pour prendre rendez-vous sur le site. L’essentiel est de rester cohérent avec soi-même, et de se respecter mutuellement !
5. La pression
Je vais parler ici des hommes plus particulièrement. Ils sont assez peu nombreux dans l’ensemble à ne pas ressentir l’engagement comme une pression. Même s’il est convaincu de vouloir s’engager, un homme ne doit pas trop ressentir que vous pensez à ça durant les premiers mois.
Attention ! Je ne vous dis pas de passer pour une femme volage, ou superficielle, ou de lui faire croire que vous ne souhaitez pas de relation durable si vous voulez construire. Mais il s’agit de savoir lâcher-prise, de vivre l’instant présent et d’avancer sans (se) mettre de pression…
6. Les « mots-actions » ennemis :
Il y a 3 mots-actions « ennemis » à éviter au début d’une relation. Ils découlent du chapitre précédent. Ce sont les mots : acquis, amour, demande.
> Etre trop acquis(e) et le déclarer éloigne souvent. En effet, l’autre ressent qu’il n’a plus vraiment d’effort à faire, et c’est trop « facile », trop « lisse ».
> Parler de sentiments trop tôt, dire le fameux « je t’aime », trop témoigner d’affection fait souvent fuir. Ça met la pression de la réciprocité et ramène à de nombreuses notions dont celle de l’engagement. Ça enlève de la « fluidité ». Et ceci alors que l’engagement se serait peut-être fait naturellement.
Mais là, l’autre subit une pression inconsciente d’abord, consciente ensuite. Il a tendance à vouloir y échapper et il fuit, même s’il est très bien avec vous.
Quitte à revenir ensuite, si votre ex se rend compte qu’il était vraiment bien à vos côtés, et que sa peur n’était que psychologique. Mais encore faut-il qu’il/elle n’ait pas rencontré entre-temps quelqu’un qui sait être plus distant ou moins « facile » que vous, et donc moins acquis(e). Ce qui l’amènerait plus loin sans crainte dans la relation, et donc à peut-être s’engager avec lui/elle. Même si votre ex était mieux avec vous !
> Enfin, trop de demandes et/ou vouloir changer l’autre fait fuir également. Et c’est tout à fait justifié selon moi ! Car cela témoigne soit de dépendance affective, soit d’une insatisfaction permanente ; ce qui signifie que la relation ne vous convient pas.
Conclusion :
Respect, lâcher-prise et authenticité : ces mots ne sont-ils pas un bon début de socle pour démarrer une relation sereine ?