Comment créer de l’intérêt ? On développe :

Pour donner la chance à une relation de se développer, il faut créer de l’intérêt et éviter trop de faux-pas. Il faut agir comme vous aimeriez que l’autre fasse avec vous. Et sans vous emballer.

Il ne va pas s’agir de stratégies dans cet article, mais bien d’évidences qu’il est bon de rappeler 😉

Car il est toujours préférable d’être nous-même plutôt que de jouer un rôle en début de relation.

Mais attention à ne pas accumuler les faux-pas … Car l’autre pourrait fuir et ne pas prendre le temps de découvrir votre vraie personnalité et la personne géniale que vous êtes !

Cet article est valable pour les hommes comme pour les femmes, car chacun pourra s’y retrouver !

Créer de l’intérêt : les bases et les faux-pas

La dépendance affective

Vous le savez, la dépendance affective est très répandue. C’est un mélange d’insécurité permanent, d’étouffement de l’autre, etc… Ce n’est pas par hasard que je communique beaucoup sur ce domaine ; vous êtes très nombreuses, et nombreux, à me contacter pour me demander de les aider à « prendre du recul ».

Je ne vais pas reparler précisément de la dépendance, vous avez beaucoup d’articles à ce sujet dans le blog, et vous pouvez également prendre rendez-vous avec moi si vous en ressentez le besoin. Mais je vais déjà vous donner une ligne simple, courte et directrice, que vous devez garder en tête :> Si vous avez un « besoin » de l’autre = c’est de la dépendance.

> Si ce n’est pas un besoin, c’est un « plaisir », du bonheur qu’il faut savoir apprécier. Et là, il n’y a pas de « manque » comme une addiction (au sens fort du terme). On reste dans l’équilibre. On se respecte et on n’étouffe pas l’autre.

Les messages

Là, je l’avoue, c’est un peu stratégique quand même pour éviter les faux-pas ; mais rappelez-vous que « trop de messages tuent l’élan et le désir ». Eh oui, on croit tisser un lien très fort, mais en fait on tue en parallèle la notion de manque…

Donc réfrénez vos élans pour créer de l’intérêt ; il faut essayer d’être en adéquation avec l’autre. Et trop s’attacher dès le départ à quelqu’un qu’on connaît à peine peut faire très peur. Donc tempérez les messages, et n’envoyez que des messages « utiles » et « réfléchis ». Pas des messages de manque récurrent, ou des messages de doute…

Une amie me disait il y a quelques jours qu’ « on peut tomber amoureux au bout de 3 mois, 3 semaines ou 1 heure, il n’y a pas de règle pour ça ». Je suis tout à fait d’accord avec elle. Mais il ne faut pas en oublier pour autant de prendre l’autre en considération. Et donc également ses craintes, et son rythme… Plus le fait qu’il ne vous connaît pas encore vraiment !

Si vous l’inondez de témoignages de sentiments dès le départ, vous risquez de passer pour une personne qui « s’accroche », voire qui est « désespérée » et qui a peu confiance en elle et en ce qu’elle vaut pour se lancer ainsi immédiatement à corps perdu dans une nouvelle relation ! Ce n’est pas comme ça que vous allez créer de l’intérêt !

N’essayez pas de vouloir “acheter” l’autre !

Je vais résumer rapidement ma pensée, et je pense parvenir à être claire. On nous aime pour ce qu’on est, et non pas (voire surtout pas) pour ce qu’on donne. Donc soyez vrai(e) !

Les cadeaux multipliés ne servent à rien. Mieux vaut une petite pensée sympa et très personnelle de temps en temps, que des achats « qui achètent ». Le don doit être tourné vers l’autre, pas vers ce que vous en attendez en retour et donc certainement pas vers vous !

Ayez confiance en vous, en ce que vous êtes. Ce sera bien plus authentique…

Les hommes peuvent fuir par peur d’un engagement trop rapide :

Evitons les faux-pas et les faux-départs. Faites le point sur vos débuts d’anciennes relations et essayez d’y voir clair… Et regardez aussi autour de vous.

Souvent, les couples qui fonctionnent sont ceux qui ne peuvent pas se voir beaucoup au départ. Parfois même, ces couples ont un empêchement pour être « ensemble » (distance, situation conjugale compliquée, …).

Alors bien sûr, il y a des hommes qui ont envie de s’engager « rapidement », et ils recherchent ça activement. Mais ils sont assez peu fréquents dans l’ensemble.

Donc même s’il est convaincu de vouloir s’engager, un homme ne doit pas trop ressentir que vous souhaitez ça durant les premiers mois.

Attention ! Je ne vous dis pas de passer pour une femme volage, ou superficielle, ou de lui faire croire que vous ne souhaitez pas de relation durable si vous voulez construire. Mais il s’agit de savoir lâcher-prise, de vivre l’instant présent et d’avancer sans (se) mettre de pression… Si votre relation doit marcher, elle marchera. Et si l’un des 2 recule, c’est que ça n’aurait pas fonctionné.

Car quelqu’un qui a rencontré une personne qui lui correspond a bien sûr le droit de douter, de prendre son temps, de ne pas vouloir aller trop vite. Mais dans 99% des cas, on sait au bout de quelques mois dans quelle direction on veut aller. Et si une personne vous dit qu’elle ne veut pas s’engager : croyez-la, et n’attendez pas de revirement de sa part !

Il y a bien sûr des cas particuliers, que vous pouvez évoquer dans le groupe Facebook « Un café avec Laura », ou en nous écrivant via le tchat sur le site. L’essentiel est de rester cohérent avec soi-même, et de se respecter mutuellement !

Les mots-actions ennemis

Créer de l’intérêt et éviter les faux-pas n’est pas toujours facile. Il y a  3 mots « ennemis » qui découlent du chapitre précédent. Ce sont les mots : acquis, amour, demande.

> Etre trop acquis(e) et le déclarer fait fuir en général. En effet, l’autre ressent qu’il n’y a plus vraiment d’effort à faire, et c’est trop « fade », trop « lisse ».

> Parler d’amour trop tôt, dire le fameux « je t’aime », trop témoigner d’affection fait souvent fuir aussi. Ça met la pression de la réciprocité et ramène à la notion d’engagement. Ça enlève de la « fluidité ». Et ceci alors que l’engagement se serait peut-être fait naturellement.

Mais là, le partenaire subit une pression inconsciente d’abord, consciente ensuite. Il a tendance à vouloir y échapper et il fuit, même s’il est très bien avec vous. Quitte à revenir ensuite, s’il se rend compte qu’il était vraiment bien à vos côtés, et que sa peur n’était que « psychologique ».

Cependant, pour revenir, encore faut-il qu’il/elle n’ait pas rencontré entre-temps une autre femme/un autre homme qui saura être plus distant(e) ou un peu plus “capricieux/se” que vous, et donc moins acquis(e). Ce qui l’amènerait plus loin et sans crainte dans la relation, et donc à peut-être s’engager avec lui/elle. Et ceci même s’il/elle était “mieux” avec vous !

Tout est affaire de mesure et de patience…

> Enfin, trop de demandes et vouloir changer l’autre fait fuir également. Nous en revenons d’une part à la notion de dépendance ; et d’autre part à une insatisfaction personnelle et/ou permanente, ce qui est pesant et signifie que la relation ne vous convient pas.

Alors, qu’est-ce qu’on fait pour créer de l’intérêt et éviter les faux-pas ?

Eh bien justement : la réponse est d’être soi-même, naturel(le), en vivant au jour le jour. N’oubliez pas que le présent d’aujourd’hui est déjà du passé, mais construit également votre futur.

Voici une « to do list » non exhaustive des actions qui peuvent renforcer l’attirance et le désir au sein de la relation. Il faudra les utiliser « intelligemment » pour créer de l’intérêt. IL faudra également éviter les faux-pas ! Et si vous avez besoin de conseils, je vous guiderai lors d’un coaching privé :

Rayonner en laissant paraître sa personnalité.

Prendre de la distance.

Prendre le moins d’initiatives possible.

On n’envoie pas le 1er message, on évite les « bonne journée » / « bonne nuit ».

Une femme donne trop souvent beaucoup plus qu’un homme. Se réfréner. On le laisse agir, faire les efforts, il faut qu’il en prenne l’habitude.

Quand on est ensemble = vivre des moments formidables pour que ça lui manque quand on n’est plus ensemble.

Être super indépendant(e) et rayonnant(e) pour qu’il/elle ait peur de nous perdre = il/elle devient dépendant(e) affectif, on est indépendant(e).

Ne pas faire d’attentions exagérées ou trop de cadeaux ; juste des micros attentions.

Être femme/homme fatal(e) = rester un défi, inaccessible suffisamment longtemps. Avoir totalement confiance en nous.

Pour le/la rendre accro = il faut avoir des envies et des besoins ; laisser parler sa personnalité.

Rappelez-vous : les premiers mois, on pense « affection », pas « amour ».

Il/elle veut s’engager ? Lui demander pourquoi. Si elle/il est trop enflammé(e) = c’est une personne certainement instable, ou qui a besoin plus qu’il/elle n’a envie.

Pour avoir envie de s’engager, un partenaire doit toujours se demander quelle chemise/robe mettre, quelle chose faire pour nous séduire. Il/elle ne doit jamais comprendre que c’est acquis (« si on est amenés à se revoir »).

Une femme doit toujours se projeter dans ce que l’autre doit faire. Elle est « le prix à gagner ». C’est l’homme qui doit batailler, il doit vous courir après.

S’amuser à challenger l’autre « c’est pas mal mais il va m’en falloir plus pour m’impressionner » « T’es cap ou pas cap ? ».

Agir en mode incognito avec l’autre selon sa faille, sa personnalité, ses désirs, ses besoins + un homme aime se sentir fort et protecteur « avec toi je me sens en sécurité ».

En conclusion

Je pense vous avoir pas mal aidé(e) pour éviter les faux-pas et créer de l’intérêt en début de relation. Cependant, n’hésitez pas à prendre rendez-vous en ligne si vous avez besoin d’une aide davantage personnalisée. Je serai là, sans aucun jugement et en toute objectivité pour vous 🙂