Faire durer une relation : 5 éléments indispensables

A chaque bonne recette, les bons ingrédients : réussir et faire durer une relation

 

Lorsqu’on est en couple et que ça « matche », pour faire durer une relation, on a parfois tendance à « croiser les doigts » passivement et à espérer que ça marche …

Erreur partielle que font autant les hommes que les femmes !

Certes, savoir lâcher-prise est primordial pour ne pas (faire) saturer une relation. Mais ne pas (trop) se reposer sur ses lauriers est également indispensable pour qu’une relation continue à bien fonctionner.

Alors ? Compliqué ?

Pas nécessairement, quand on comprend que mettre son grain de sel dans le rouage peut vous aider à avancer en toute sérénité…

Voici 5 facteurs essentiels qui contribuent à entretenir une relation saine, sereine et « équilibrée ».

 

1. Le respect :

C’est le facteur numéro 1. Sans respect de l’autre et sans respect de soi, il n’y a pas de relation possible ; il y a seulement des oppositions, du malaise et des clivages.

Respecter l’autre, c’est comprendre qu’il ne nous appartient pas. C’est admettre qu’on doit composer avec sa personnalité, ses codes et ses valeurs. Ne pas vouloir changer l’autre, c’est l’accepter tel qu’il est, tant que ça ne vient pas empiéter sur notre bien-être.

Car là, commence le respect de soi.

Se respecter, c’est ne pas se conformer à l’autre au détriment de soi. Ne pas faire plaisir à autrui en allant à l’encontre de ses propres valeurs et de son bien-être.

Être « bien » au sein d’une relation, avec son partenaire, c’est être capable d’établir un respect mutuel. C’est donc être soi-même. Et c’est se laisser le temps de voir si en agrémentant à 4 mains la recette de la relation, elle nous convient ou pas. A nous-même comme à l’autre, bien sûr…

 

 2. Le dialogue et le silence :

Le dialogue et le silence sont un des prolongements du respect, et viennent le compléter.

Il est indispensable de se sentir suffisamment en sécurité pour pouvoir communiquer, partager, se confier et écouter. Mais également suffisamment en confiance et à l’écoute pour pouvoir se taire … Et je ne parle pas seulement de la communication “banale”, c’est-à-dire importante certes, mais « du quotidien ».

Le silence :

Le silence est parfois (très) bon et indispensable pour se ressourcer et se retrouver, et les moments de calme sont donc nécessaires car ils permettent l’apaisement. Il permet permet également de réfléchir avant de parler, ou tout simplement de ne pas “tout dire”. C’est pourquoi on dit que “le silence est d’or”…

Cependant, il est évident que le silence à l’excès (ne rien avoir à se dire), dans l’intégralité des moments partagés, n’est absolument pas porteur… Car si on n’a jamais rien à se dire à la fin de la journée, qu’on passe des heures sans se parler, qu’on ne discute de rien, qu’on ne partage pas d’expériences et qu’on reste muet à table, ça risque de vite devenir pesant, vide et usant. Il peut alors y avoir des questionnements qui se créent, des interrogations quant à l’intérêt de l’autre pour soi et/ou pour la relation, des projections de ses propres craintes ou de ses doutes, etc…

C’est pourquoi il est d’ailleurs difficile, lorsqu’on est “communiquant”, de fréquenter une personne “non communicante” : tandis qu’il/elle appréciera notre empathie, il/elle en aura très certainement mais la communiquera beaucoup moins. Ce n’est pas du tout un frein, mais ça s’apprend. Et ce parfois au risque de conflits qu’il faudra surmonter car il s’agit non pas de clivages, mais de différents modes de communication à intégrer.

Il faut donc savoir communiquer pour pouvoir s’intéresser à l’autre, l’intéresser et partager. Mais ne pas envahir non plus, et savoir respecter des moments de calme. En bref, il faut savoir doser et ne pas tomber dans les excès, d’un côté comme de l’autre ; ce qui devrait se faire naturellement, sans même y songer. Car se sentir bien dans une relation et avoir envie de la faire durer passe par l’attirance pour l’autre, le bien-être mutuel, l’envie de partages, la projection, la sérénité et le naturel.

Cela passe aussi, de façon inévitable, par des confrontations de points de vue et des mises au point. Mais ne perdez jamais de vue que tout doit se faire dans le respect de l’autre et de soi. Et si vous souhaitez faire durer une relation qui ne vous convient pas par peur d’être seul(e), alors je vous conseille de prendre rendez-vous pour en discuter. Car sans être nécessairement dépendant(e) affectif(ve), vous devez travailler sur vous-même pour “exister” et pouvoir réussir à être vraiment bien à 2.

Le dialogue :

Mais revenons-en au dialogue. Dans l’idée du dialogue, je parle aussi de savoir exprimer ce qui plait, ce qui dérange, ce qui réjouit, ce qui fait mal. L’expression de ses points de vue, non pour les imposer mais pour les partager, est indispensable pour avancer en restant soi-même et ne pas se forcer à jouer un rôle pour séduire l’autre.

Ne pas jouer un rôle, donc, être naturel, et ne pas s’enfermer dans une spirale infernale. Il faut savoir accepter qu’il est normal que par moments tout n’aille pas bien ; et si vous êtes suffisamment en confiance avec votre partenaire, vous devez pouvoir le lui signifier (qu’il s’agisse de soucis personnels, ou liés à votre relation ou à sa façon de se comporter avec vous). Attention toutefois : essayez toujours de dialoguer calmement, et ne vous laissez pas envahir par vos émotions. Ou ne tentez pas de jouer un rôle lorsque vous parlez pour « bousculer » l’autre. Car vous pourriez créer un climat de conflit que vous ne souhaitiez pas.

Et si malheureusement l’autre ne comprend pas que vous avez fait une erreur (comme on en fait tous, comme il en a fait, en refera et comme vous en referez vous-même), alors vous pouvez en arriver au clivage. Mais dans une relation saine et intelligente, qui vaut la peine d’être vécue, et même s’il faut parfois un peu de temps pour « avaler la pilule », les 2 partenaires doivent être suffisamment matures pour revenir l’un vers l’autre par la suite. Et sinon, vous n’aurez finalement pas grand-chose à regretter ; car on ne peut pas s’arrêter dès que la route n’est plus droite…

 

3. Rester vivant :

L’erreur fatale que commettent les couples dans relations qui s’usent, est de se laisser envahir par la routine et la monotonie du quotidien.

Faites attention à ne pas confondre sérénité et ennui. Même si le fait de connaître votre partenaire, d’être bien avec lui et que ce soit de plus en plus « facile » vous rassure, n’oubliez pas que nous avons tous besoin d’émotions positives, de vibrations, de projets et de souvenirs.

Il est donc indispensable de continuer à prendre des moments à 2, pour sortir, découvrir, voyager, partager, rire, (se) faire plaisir, vibrer et se construire des souvenirs qui renforceront le lien de votre relation.

Une fois par semaine serait un minimum vital, à vous de varier les plaisirs, les idées et la durée selon vos emplois du temps, votre quotidien et les occasions qui se présentent. Besoin d’idées ? Une expo, une balade, un pique-nique, une randonnée, prendre un verre, le sport ne coûtent pas cher ; il y a aussi (dès que le contexte le permettra) les restos, le ciné, les voyages, les cours à 2, les escapades en week-end, une journée dans un spa, bref… Des idées, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets…

 

4. Ne pas se laisser aller :

Ne pas se laisser envahir par la routine, c’est aussi continuer à prendre soin de soi.

Il est bon de sentir que votre partenaire vous désire, tout comme vous vous avez « l’envie d’avoir envie » de l’autre…

Prendre soin de son corps et de son mental est aussi une forme de respect de soi ; alors n’hésitez pas à vous faire du bien votre relation vous le rendra !

 

5. Ne pas s’enfermer :

Beaucoup de couples ont tendance à se recroqueviller sur eux-mêmes, notamment durant les premiers mois de leur relation. Ça peut paraître compréhensible, car comme c’est nouveau, on veut profiter de l’autre à mille pour cent. Malheureusement, il y a aussi des revers de la médaille et s’enfermer ne permet pas de faire durer une relation.

Tout d’abord, certains amis ne comprendront pas toujours le fait d’entre évincés, tandis que vous les appeliez sans cesse pour partager vos bons et mauvais moments il y a encore quelques temps. Vous risquez donc d’en perdre quelques uns, ce qui n’est jamais plaisant ni porteur.

Par ailleurs, à vivre à 2, on se retrouve vite prisonnier d’une bulle qui devient inintéressante.

Être ensemble, vous le savez, est selon moi purement mathématique : c’est 1+1= 3.

1 = la vie de chaque partenaire de son côté

3 = la relation, donc la vie ensemble.

Il faut des moments indépendants et à soi pour pouvoir se faire du bien. Ce qui permet ensuite de se retrouver avec plaisir, de ne pas avoir le goût amer d’être « enfermé », de pouvoir souffler, s’occuper de soi, et d’avoir des choses intéressantes à raconter.

Il faut également des moments de vie, avec du monde, de la famille par exemple ou des amis ; pour pouvoir sortir de sa bulle et y rentrer de nouveau après.

Et il faut bien sûr des moments à 2, pour créer des émotions et des vibrations qui renforcent le lien au sein de la relation.

Bref, savoir alterner entre la relation à soi-même, la relation duelle (avec l’autre) et la relation aux autres (avec les autres)… Un juste dosage pour ne pas se consumer de l’intérieur…

 

Conclusion :

Rencontrer quelqu’un et se sentir bien n’est pas suffisant pour entretenir et faire durer une relation. Croiser les doigts en espérant que ça marche non plus.

Agissez, laissez parler vos émotions, n’envahissez pas l’espace de l’autre, respectez, soyez vivant(e) et naturel(le).

Vous entretiendrez alors naturellement ce fameux « feu sacré ». Ce qui vous permettra non seulement de vous sentir bien avec « vous-même » ; mais également de ne plus avoir à vous poser de questions sur votre relation.

 

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